La caisse de la République est vide, scandalisa Jocelerme Privert moins d´une semaine après son ascension à la magistrature suprême de la nation le 14 février de l´année en cours. De telle révélation n´a pas manqué de soulever la colère des contribuables qui exigeaient que lumière soit faite, tout en rouspétant le comportement des décideurs du pays qui s´amusent à dilapider nos fonds publiques et laisser pourrir dans la crasse la grande majorité. Les médias du pays, qui fais...aient gorge chaude autour de la révélation du premier citoyen de la nation, ne restaient pas indifférents. Ils allaient même réclamer qu´une enquête soit diligentée par los organismes d´anticorruption de l´État pour la poursuite des coupables. Quelque mois après, c´est le silence total. Toute la république restait avec sa soif, attendait impatiemment la publication des noms des inculpés dans la mise à sac de notre économie. La liste n’est toujours pas disponible, disons mieux les agents des institutions (UCREF, ULCC et CSC/CA) payés au frais des contribuables haïtiens sont trop occupés pour s´adonner aux spéculations, aux diatribes de corruption dénoncées par un président qui n´est pas meilleur que ceux Il dénonce. Il est de la vieille école politique du pays. En Haïti, nos politiques savent parfaitement créer des événements, inventer de feux follets pour mieux tromper, mieux tricher que quiconque. Eh, oui ! La publication dans la presse ces derniers jours de nouvelles nominations dans une administration publique sans rein, qui s´écroule déjà, prouve une fois de plus que notre calvaire ne fait que commencer.
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