24/02/2012

Des fatras jonchent le lit de Rivière Mancelle

Le lit de Rivière Mancelle se transforme en un véritable dépotoir d’ordures sous les yeux complices des dirigeants communautaires, religieux et politiques, et également de simples citoyens de la commune. Tous les jours une Bascule non matriculée affectée au service d’Assainissement de la mairie déverse des immondices, des débris d’animaux, etc. dans le lit de cette rivière traversant Gros-Morne et servant à la consommation domestique et agricole des gens. Également participent à cette action criminelle les membres de la communauté s’installant au voisinage de la berge qui y lancent pèle mêle leurs fatras et eaux nuisibles à la santé. Depuis le carrefour de Mme Perrin jusqu'à son affluent avec les Trois-Rivières les fatras et détritus s’amoncellent et dégagent une odeur repoussante.


Jusqu’à présent aucune autre voix, à part celle de G.H. Michel, ne semble élever pour dénoncer et condamner cette attitude inquisitoriale des fils et filles de Gros-Morne contre le mauvais usage d'une ressource si rare dans le pays dû à la sécheresse et nudité de nos terres et exiger que les autorités adoptent des mesures pour solutionner urgemment le problème. Peut-être terrorisé par la peur de toute nature tout le monde préfère se taire et se précautionner contre les éventuelles irritations des autorités qui décident de fourrager notre écosystème, en libellant une autorisation pour polluer Rivière Mancelle.

Il est tout de même embarrassant d’admettre pour vérité l’hypothèse selon laquelle, l’âme d’un peuple quand elle est fatiguée, rouillée, désaxée et déformée par la misère et menterie, ne dispute plus ses idéaux qui l’élèveraient et le rendraient puissant par le travail et respectable aux yeux des autres peuples pour avoir toujours quelque chose à aspirer, à imaginer et à concrétiser. Mais quand on songe aux  bévues de nos petits chefs sans boussole ni vision, on ne peut que rabattre l’orgueil.   

                                                          pjerochar@yahoo.fr

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